Partager l’expertise climatique d’AP3C avec les acteurs des territoires

Si l’essence même d’AP3C est de s’intéresser aux impacts du changement climatique sur l’agriculture du Massif central, ce projet s’ouvre à de nouveaux horizons. En effet, même si le secteur agricole est en première ligne face au changement climatique, d’autres secteurs sont amenés à entreprendre des modifications profondes en réponse à ce phénomène qui nous concerne tous. C’est pourquoi AP3C s’intéresse au multisectoriels et organise des « Rencontres Multi-Acteurs » sur diverses thématiques qui peuvent vous intéresser.

  • Septembre 2020 : Rencontre « Eau, environnement et énergie »
  • Novembre 2020 : Rencontre « Territoire du Sancy »

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez avoir des informations complémentaires sur le déroulé de ces rencontres.

Les RMA à venir :

AP3C produit des données précises pour anticiper le changement climatique sur le Massif central

Ces RMA sont l’occasion pour nous de vous présenter des cartes à l’échelle du Massif central, représentant les indicateurs climatiques et agro-climatiques au pixel 500 m, développées dans le projet AP3C. Au total 150 cartes seront produites.

En voici quelques exemples :

C’est la différence entre les précipitations et l’ETP. La dégradation de ce bilan est évidente et rapide. Il y a cependant une gradation entre le Nord-Est où elle atteint -150mm/50 ans en moyenne et le Sud-Ouest où elle peut dépasser les -250mm/50 ans. La cause majeure de la dégradation du BHP est due à l’augmentation de l’ETP avec une modulation liée à l’évolution des précipitations.
Erreur-type : 15 mm
C’est la différence entre les précipitations et l’ETP. La dégradation de ce bilan est évidente et rapide. Il y a cependant une gradation entre le Nord-Est où elle atteint -150mm/50 ans en moyenne et le Sud-Ouest où elle peut dépasser les -250mm/50 ans. La cause majeure de la dégradation du BHP est due à l’augmentation de l’ETP avec une modulation liée à l’évolution des précipitations. Erreur-type : 15 mm
Les contrastes sont violents, y compris à l’intérieur d’un département comme le Puy-de-Dôme. Les évolutions peuvent être très fortes (+3 voire +4°C/50 ans). Il s’agit vraisemblablement d’une rétroaction liée à la désagrégation de la couche neigeuse hivernale moyenne. Ce genre d’effet est bien repéré et analysé sur l’Europe de l’Est par les modèles globaux du climat. L’élévation de +2°C/50 ans sur la Haute-Vienne et  au-delà est cohérente avec le renforcement de la circulation atmosphérique perturbée d’Ouest, qui implique une « océanisation » du Nord-Ouest de la France à venir.
Erreur-type : 0,48°C
Les contrastes sont violents, y compris à l’intérieur d’un département comme le Puy-de-Dôme. Les évolutions peuvent être très fortes (+3 voire +4°C/50 ans). Il s’agit vraisemblablement d’une rétroaction liée à la désagrégation de la couche neigeuse hivernale moyenne. Ce genre d’effet est bien repéré et analysé sur l’Europe de l’Est par les modèles globaux du climat. L’élévation de +2°C/50 ans sur la Haute-Vienne et au-delà est cohérente avec le renforcement de la circulation atmosphérique perturbée d’Ouest, qui implique une « océanisation » du Nord-Ouest de la France à venir. Erreur-type : 0,48°C
On note la gradation progressive générale du Sud-Ouest vers le Nord et le Nord-Est de 1,5°C/50ans à 2°C/50ans, mais aussi beaucoup de détails de différentiation locale liés aux expositions de grande proximité, en particulier les vallées encaissées. Dans certaines configurations, à quelques km d’écart, on peut traverser toute la gamme des évolutions. Déjà sur ce paramètre très basique et tamponné, on ne peut considérer une évolution uniforme à l’intérieure d’un département.
Erreur-type : 0,05°C
On note la gradation progressive générale du Sud-Ouest vers le Nord et le Nord-Est de 1,5°C/50ans à 2°C/50ans, mais aussi beaucoup de détails de différentiation locale liés aux expositions de grande proximité, en particulier les vallées encaissées. Dans certaines configurations, à quelques km d’écart, on peut traverser toute la gamme des évolutions. Déjà sur ce paramètre très basique et tamponné, on ne peut considérer une évolution uniforme à l’intérieure d’un département. Erreur-type : 0,05°C

NB : Ces cartes présentent la différence entre la moyenne des 10 000 simulations climatiques du projet AP3C à l’échéance 2000 et à l’échéance 2050. Il s’agit donc bien d’une tendance climatique et pas d’une différence qui serait issue d’une seule année 2000 et d’une seule année 2050. C’est l’équivalent d’une différence de normales (centrées respectivement sur 2050 et 2000).