L’évolution du cumul hivernal des précipitations est assez bien organisée, entre une large bande s’étendant du sud-ouest au nord-est où on attend une diminution de 50 à 100 mm en 50 ans et les marges sud-est et nord-ouest où ce cumul est en augmentation jusque +50 mm. Vers le sud-est de la Lozère, l’explication est à rechercher dans l’augmentation modérée des épisodes cévenols tardifs, tandis que vers le nord-ouest, il faut convoquer l’accélération de la circulation océanique perturbée qui est un effet attendu du changement climatique global, plutôt sur une moitié nord de la France.
La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet de repérer les zones de forts cumuls, qui sont les reliefs exposés aux vents d’Ouest à Sud-Ouest d’une part et la zone cévenole d’autre part. Ces zones sont en maintien aux extrémités nord-ouest et sud-est mais en diminution ailleurs. En ce qui concerne les zones de très faible cumul (moins de 100 mm), on note l’accroissement de leur surface, particulièrement dans la plaine de la Limagne.