La carte d’évolution du cumul annuel de l’ETP est particulièrement bruitée. Il est vraisemblable que l’essentiel de la variabilité spatiale réelle soit dû à la modification du régime des vents dominants (légère bifurcation attendue vers le Sud envisagée par les modèles globaux du climat). Ceci expliquerait des évolutions du simple au double (de +90 à +180mm en 50 ans) à seulement quelques kilomètres d’écart, en fonction de la réaction des reliefs de proximité à la réorganisation du vent.

La comparaison directe des échéances 2000 et 2050 permet également une appréhension de l’évolution générale de grande échelle, entre +100 et +200 mm.

Le caractère morcelé de ces différences provient d’évolutions saisonnières différentielles.