Les évolutions des dates médianes où une somme de température base 0°C (initialisée au 01/02) atteint les 750°CJ dépendent essentiellement de la température moyenne initiale (voir carte de la température printanière en 2000). Elles sont assez bruitées mais on peut néanmoins repérer une précocification qui s’étage de 8 à 25 jours sur le domaine.

Sur la carte directe à l’échéance 2000, on peut voir sur le Lot quelques points où la date médiane la plus précoce est autour du 10/04. A l’échéance 2050 cette précocité s’est étendue sur une partie de la Haute-Vienne, de la Corrèze, de l’Aveyron, du Cantal, de la Lozère et de la Loire, en zones de basse altitude. La régression des zones les plus tardives (au-delà du 30/04) est encore plus spectaculaire. Alors qu’elles s’étendaient sur la plupart des altitudes moyennes en 2000, elles sont réduites aux sommets en 2050.

A noter que concernant les années décennales précoces (décile 1), le nord-ouest de la zone (Haute-Vienne) rattrape progressivement la précocité du sud-ouest (Lot), ce qui serait à mettre en relation avec une variabilité plus importante de la saison printanière lorsqu’elle est sous influence océanique.