Contrairement à ce qui est souvent indiqué par ailleurs, c’est en hiver que l’on trouve les plus fortes valeurs d’élévation de températures, jusque +5°C en 50 ans sur le domaine. Dans la mesure où cet effet est repéré sur plusieurs stations étudiées indépendamment, ça ne peut être un artefact. La violence du phénomène conduit à soupçonner des processus de changement d’état et de modification d’albédo, probablement une désagrégation de la couche neigeuse hivernale. L’évolution assez rapide sur le Nord-ouest de la Haute-Vienne, et au-delà, est quant à elle à mettre en relation avec le renforcement de la circulation océanique, envisagée par la modélisation climatique globale, et qui a sa contrepartie dans une augmentation des précipitations (voir cartes ad-hoc).
En comparant avec l’échéance 2000, on remarque que les évolutions les plus fortes se font généralement sur les zones de plus faible température hivernale, mais pas exclusivement, comme sur l’ouest de la plaine de la Limagne par exemple.
A noter que la représentation cartographique de l’évolution est assez bruitée, donc on ne tiendra pas compte des quelques pixels d’évolution négative.