L’arbre typologique est construit à partir de trois grands principes :

• La significativité des ateliers : pour chaque atelier de production, les experts ont défini un seuil à partir duquel ils considèrent que l’atelier impacte le système en termes d’organisation du travail. Dès lors qu’un atelier dépasse ce seuil, il est considéré comme présent sur l’exploitation et rentre en compte dans son classement. Les systèmes dit « spécialisés » ne comportent qu’un seul atelier significatif et les « mixtes » au moins deux ateliers.
• La hiérarchisation des ateliers : le tri se fait sous la forme d’un arbre de décision. Les tris sont successifs et les ateliers hiérarchisés en fonction de l’impact sur l’organisation du travail. Les ateliers d’élevages laitiers sont triés prioritairement à ceux d’élevage viande et les cultures pérennes sont triées avant les grandes cultures.
• Un choix raisonné de critère de tri : pour rendre la typologie lisible, les critères de tri retenus sont assez restreints et regroupés en 3 familles de critères : les critères de taille d’atelier (surfaces, cheptels, ratios…), les critères de valorisation (SIQO, circuits de commercialisation, transformation…) et les critères sur les pratiques (animaux vendus, surfaces collectives…).

La typologie INOSYS est basée sur un champ plus restreint que celui du RA ; les exploitations professionnelles retenues sont :

• Les exploitations de dimension économique Petite, Moyenne et Grande (PBS >= 25 000 €),
• Les micro-exploitations (PBS < 25 000 €) ayant au moins un mi-temps de main d’oeuvre totale (>= 0,5 ETP),
• Les micro-exploitations ayant moins de 0,5 ETP mais au moins 10 000 € de PBS et déclarant un SIQO (dont AB) ou une activité de transformation à la ferme.